4 compétences clés pour un DAF en PME & startup

Des couteaux-suisse de gestion, mais pas seulement. Le directeur administratif et financier (DAF) est chargé de la bonne gestion administrative et financière d’une entreprise. Son but, garantir l’équilibre financier, stratégique et juridique de la société à laquelle il est rattaché. Voilà l’image que l’on a du DAF en temps normal, celle d’un spécialiste de la gestion. Mais ses missions sont aujourd’hui beaucoup plus variées, surtout en startup, PME. Quentin Beauvais, DAF à temps partagé & cofondateur de DigiDAF, fait le point.

Finance : le coeur de métier

Toute activité d’entreprise prend sa source dans ses finances, et donc dans la comptabilité. Les dépenses, les salaires des collaborateurs, le chiffre d’affaires… Tenir sa comptabilité à jour tous les mois est indispensable pour analyser les chiffres et sortir des indicateurs clés. « Ces indicateurs sont primordiaux. Chaque mois, j’analyse le chiffre d’affaires, les frais généraux, les achats de prestations, les stocks… Mon objectif est de connaître mensuellement la performance financière de la société de façon à avoir de la visibilité pour prendre des décisions opérationnelles et anticiper certains risques », témoigne Quentin Beauvais de DigiDAF. « Cela me permet de mettre en place des actions sereinement » Maîtrise et analyse des chiffres permettent par exemple de savoir si une campagne de digital marketing payante sur internet est rentable, ou si les campagnes commerciales sont efficaces. « La compta est un élément clé, elle permet d’avoir une vision à 360° de toute l’activité. »

RH, juridique, administratif : un couteau-suisse de gestion

Si le centre de l’activité d’un DAF est la finance, celui-ci doit avoir plusieurs cordes à son arc. « En start-up c’est l’homme à tout faire ! Administratif, RH, juridique, outils de gestion… Le DAF est la personne clef pour centraliser toutes les activités », analyse Quentin Beauvais. « Plus la société est petite, plus il faut être capable de tout faire. » Pour lui, le DAF arrive dans un second temps en startup : « le DAF ne produit pas, il analyse. Quand l’entreprise grandit suffisamment, ou qu’une levée de fond est validée, c’est là que le DAF devient indispensable. » N’oublions pas la trésorerie : le DAF doit s’assurer que l’entreprise puisse payer ses factures, ses salariés, ses futures échéances, rembourser ses emprunts, mesurer la capacité de l’entreprise à assumer ces échéances.

Management : leader humain et vision transversale

Un DAF idéal rejoint beaucoup la direction générale de l’entreprise. « Il a une vision transverse de l’ensemble de l’activité, souvent en second plan sur les aspects opérationnels et quotidiens, mais il intervient sur des propositions de transformation, de nouvelles actions… », note Quentin Beauvais. Le DAF valide beaucoup de sujets car il est le garant de la cohérence de la société. Contrôle et maîtrise des risques, mesure les besoins et envies des chefs… « Une bonne connaissance métier et des compétences humaines et managériales sont indispensables. »

Données : des compétences Data et informatiques

Avoir des compétences Data est très important pour le DAF aujourd’hui, comme le souligne Quentin Beauvais : « Il faut être à l’aise avec les nouveaux outils informatique de gestion et d’analyse de données, mais aussi avec les CRM, les SIRH, les ERP, les logiciels de business intelligence et les outils comptables et de facturation. » Qu’il s’agisse d’intelligence augmentée ou de Big Data, de nombreux outils peuvent assister aujourd’hui un DAF et changer sa manière de travailler. Et continuer de démontrer ses capacités d’adaptabilité et de couteau suisse au service de l’entreprise

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